Sainte Radegonde était jusque dans les années 1950 un village de bord de Loire calme, comptant à peine 2000 habitants. La commune fut rattachée à Tours en 1964, dans le but d'offrir à cette dernière de nombreux terrains constructibles dont la ville commençait à manquer.
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La construction des premiers "Pavillons Royer" (du nom du maire de Tours Jean Royer) débuta au cours des années 1960 sur le plateau de Montsoudun. Ces habitations peu onéreuses avaient pour but d'offrir l'accession à la propriété à des catégories sociales basses : la ville fournissait le terrain et le gros oeuvre du bâtiment pour un prix peu élevé, et les acheteurs terminaient eux mêmes l'aménagement intérieur. A la fin des années 1960, les travaux de l'A10, qui coupait la commune en deux, commencèrent. Cette construction fut marquée par la disparition de la plage au bord de la Loire, la destruction de rares maisons du XVIeme siècle rue Saint Gatien ainsi que d'une partie du golf installé sur la Grande île Aucard.
Au nord, l'urbanisation galopante et l'extension de la base aérienne 705 conduisirent à la disparition des dernières vignes dans le courant des années 1970. Sainte Radegonde devient peu à peu un quartier périphérique de Tours, dont l'accès fut facilité par l'ouverture en 1994 d'un échangeur sur l'A10 et la mise en service en 1975 du pont Mirabeau.