Vins de Vouvray


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Vouvray: Les citations sur la vigne et le vin par le grand écrivain Honoré de Balzac.

Devise: "Je resjois les cuers".


Les citations d'Honoré de Balzac

*-«Cabaret: la salle de conseil du peuple.»
*-«Vieux tonnelier, vieux vigneron (M. Grandet) avait toujours des tonneaux à vendre alors que les tonneaux valaient plus cher que la denrée à recueillir: il pouvait mettre sa vendange dans ses celliers Les citations sur la vigne et le vin par le grand écrivain Honoré de Balzacet attendre le moment de livrer son poinçon1 à deux cents francs quand les petits propriétaires donnaient le leur à cinq louis. Sa fameuse récolte de 1811, sagement serrée, lentement vendue, lui avait rapporté plus de deux cent quarante mille livres.» 1 Le poinçon de Montrichard, en usage à Saumur vers 1830, contenait environ 250 litres. 2 Année de la Comète....
*-«Cette benoîte liqueur, composée de vin choisi, de sucre, de cannelle et autres épices, est préférée à tous les déguisements ou mélanges de l’eau-de-vie, appelés ratafias, cent sept ans, eau des braves, cassis, vespétro, esprit de soleil, etc. On retrouve le vin cuit jusque sur les frontières de la France et de la Suisse... Dans les ménages morvandiauds et bourguignons, la plus légère douleur, le plus petit tressaillement de nerf et un prétexte à vin cuit. Les femmes pendant, avant et après l’accouchement, y joignent des rôties au sucre. Le vin cuit a dévoré des fortunes de paysans. Aussi, plus d’une fois, le séduisant liquide a-t-il nécessité des corrections maritales.»
*-«Jérôme-Nicolas Séchard, fidèle à la destinée que son nom lui avait faite, était doué d’une soif inextinguible (...). Sa passion laissait sur sa physionomie oursine des marques qui la rendaient originale: son nez avait pris le développement et la forme d’un A majuscule corps de triple canon, ses deux joues veinées ressemblaient à ces feuilles de vigne pleines de gibbosités violettes, purpurines et souvent panachées; vous eussiez dit d’une truffe monstrueuse enveloppée par les pampres de l’automne (...) L’ivrognerie engraisse encore l’homme gras et maigrit l’homme maigre.»
*-«L’inconvénient du vin de Vouvray, Monsieur, est de ne pouvoir se servir ni comme un vin ordinaire, ni comme vin d’entremets; il est trop généreux, trop fort; aussi vous le vend-on à Paris pour du vin de Madère en le teignant d’eau-de-vie (...). Mais ce que vous buvez en ce moment est un vin de roi, la tête de Vouvray. J’en ai deux pièces, rien que deux pièces. Les gens qui aiment les grands vins, les hauts vins et qui veulent servir sur leur table des qualités en dehors du commerce, se font servir directement par nous.»
*-«Vois-tu, mon ami, quand le vin est tiré... S’il est mauvais, il ne faut pas le boire.»
*-«Cette benoîte liqueur, composée de vin choisi, de sucre, de cannelle et autres épices, est préférée à tous les déguisements ou mélanges de l’eau-de-vie, appelés ratafias, cent sept ans, eau–des-braves, cassis, vespétro, esprit de soleil, etc. On retrouve le vin cuit jusque sur les frontières de la France et de la Suisse. Dans le Jura (…), les aubergistes donnent, sur la foi des commis voyageurs, à ce produit industriel, le nom de vin de Syracuse excellent d’ailleurs, et qu’on est enchanté de payer trois ou quatre francs la bouteille... Dans les ménages morvandiauds et bourguignons, la plus légère douleur, le plus petit tressaillement de nerfs est un prétexte à vin cuit. Les femmes pendant, avant et après l’accouchement, y joignent des rôties au sucre. Le vin cuit a dévoré des fortunes de paysans. Aussi, plus d’une fois, le séduisant liquide a-t-il nécessité des corrections maritales.»
*-De Traité des excitants modernes: «L'eau-de-vie ou alcool, base de toutes les liqueurs, dont l'apparition date des dernières années du règne de Louis XIV, et qui furent inventées pour réchauffer les glaces de sa vieillesse.»
«Certes, l'alcool qui entre comme base dans le vin et dans les liqueurs, dont l'immense majorité des Français abusent, le café, le sucre, qui contient des substances phosphorescentes et phlogistiques et qui devient d'un usage immodéré, doivent changer les conditions génératives, quand il est maintenant acquis à la science que la diète ichtyophagique influe sur les produits de la génération.»
phlogistique: fluide imaginé par les anciens chimistes pour expliquer la combustion. ichtyophagique: qui se nourrit principalement de poissons – piscivore.
«Comme observateur, il était indigne de moi d'ignorer les effets de l'ivresse. Je devais étudier les jouissances qui séduisent le peuple, et qui ont séduit, disons-le, Byron après Shéridan, et tutti quanti. La chose était difficile. En qualité de buveur d'eau, préparé peut-être à cet assaut par ma longue habitude du café, le vin n'a pas la moindre prise sur moi, quelque quantité que ma capacité gastrique me permette d'absorber. Je suis un coûteux convive.»
«De l'eau-de-vie : Le raisin a révélé le premier les lois de la fermentation, nouvelle action qui s'opère entre ses éléments par l'influence atmosphérique, et d'où provient une combinaison contenant l'alcool obtenu par la distillation, et que, depuis, la chimie a trouvé dans beaucoup de produits botaniques. Le vin, le produit immédiat, est le plus ancien des excitants : à tout seigneur, tout honneur, il passera le premier. D'ailleurs, son esprit est celui de tous aujourd'hui qui tue le plus de monde. On s'est effrayé du choléra. L'eau-de-vie est un bien autre fléau !»
«De nos jours, il y a dans toutes les classes une pente vers l'ivresse que les moralistes et les hommes d'Etat doivent combattre; car l'ivresse, sous quelque forme qu'elle se manifeste, est la négation du mouvement social. L'eau-de-vie et le vin menacent la société moderne. Quand on a vu à Londres les palais du gin, on conçoit les sociétés de tempérance.»
«L'alimentation est la génération: faites graver cet axiome en lettres d'or dans vos salles à manger. Il est étrange que Brillat-Savarin, après avoir demandé à la science d'augmenter la nomenclature des sens, du sens génésique, ait oublié de remarquer la liaison qui existe entre les produits de l'homme et les substances qui peuvent changer les conditions de sa vitalité. Avec quel plaisir n'aurais-je pas lu chez lui cet autre axiome : La marée donne des filles, la boucherie fait des garçons, le boulanger est le père de la pensée. Les destinées d'un peuple dépendent et de sa nourriture et de son régime. Les céréales ont créé les peuples artistes. L'eau-de-vie a tué les races indiennes. J'appelle la Russie une aristocratie soutenue par l'alcool.»
*-«Le vin, cet excitant des classes inférieures, a, dans son alcool, un principe nuisible; mais au moins veut-il un temps indéfinissable, en rapport avec les constitutions, pour faire arriver l'homme à ces combustions instantanées, phénomènes extrêmement rares.»
*-«L'ivresse est un empoisonnement momentané . Aussi, par le retour constant de ces empoisonnements, l'alcoolâtre finit-il par changer la nature de son sang; il en altère le mouvement en lui enlevant ses principes ou en les dénaturant, et il se fait chez lui un si grand trouble, que la plupart des ivrognes perdent les facultés génératives ou les vicient de telle sorte qu'ils donnent naissance à des hydrocéphales. N'oubliez pas de constater chez le buveur, l'action d'une soif dévorante le lendemain, et souvent à la fin de son orgie. Cette soif, évidemment produite par l'emploi des sucs gastriques et des éléments de la salivation occupés à leur centre, pourra servir à démontrer la justesse de nos conclusions.»
*-«Honte à qui n'admirait pas ma joyeuse, ma belle, ma brave Touraine dont les 7 vallées ruissellent d'eau et de vin.»
*-«On devrait convenir diplomatiquement que la langue française serait la langue de la cuisine.»
*-«La prospérité porte avec elle une ivresse, à laquelle les hommes inférieurs ne résistent jamais.»
*-« - Va, Marie, dit gravement Tonsard, au-dessus de la planche y a encore du vin bouché. Dans la campagne le vin n'est que d'une seule qualité, mais il se vend sous deux espèces: le vin au tonneau, le vin bouché.»
*-«L'ivrognerie engraisse encore l'homme gras et maigrit l'homme maigre.»