Vernou-sur-Brenne:
Situé au confluent des vallées de la Loire, de la Cisse et de la Brenne, Vernou-sur-Brenne vit de la vigne, et du chenin en particulier.
La Commune de Vernou, au riche passé historique comme l’attestent textes et monuments : église romane XIIème siècle, châtellenie de Jallanges, logis seigneurial du XVIème siècle, offre un paysage équilibré, creusé de riantes vallées bordant de vastes plateaux bien exposés couverts de vignes que près d’une centaine de viticulteurs cultivent avec amour pour donner ce fin nectar : le VOUVRAY AOC dont la réputation dépasse nos frontières.
Vernou, c’est aussi une cité recherchée pour son style de vie : la vie à la campagne à portée de la ville, une ligne régulière d’autobus qui la relie à Tours, toute une gamme d’associations à la disposition des grands et des petits, deux écoles primaires, l’une au Centre-Bourg, l’autre dans la vallée de Cousse, des commerçants, artisans et restaurants, des chambres d’hôtes, deux aires de pique-nique au bord de la Brenne.
Vernou, c’est également le pays d’Olivier DEBRÉ, le peintre de renommée mondiale, interprète général de la mobilité de la lumière ligérienne.
Vernou, a su garder le charme d’un vrai village ligérien, à quelques pas de la ville...
La Loire passe au Sud de la commune, entre Vouvray à l'Ouest et Noizay à l'Est. Sur l'autre rive, au Sud, Montlouis. Depuis le 30 mai 2002, la Loire, "dernier fleuve sauvage" a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO entraînant dans sa consécration les villes et villages qui la bordent dont Vernou-sur-Brenne.
La Cisse arrive de Noizay en longeant le coteau, traverse Vernou où elle reçoit la Brenne, continue vers Vouvray pour se jeter dans la Loire.
La Brenne arrive de Chançay et se jette dans la Cisse à Vernou. Cette Brenne fantasque passe dans le village entre deux coteaux à l'Est et à l'Ouest et s'étale pour former un réseau compliqué de bras naturels ou créés par l'homme au cours des siècles. Ses crues sont rapides; elle prête ses différents lits aux crues démesurées de la Loire.
La rouère de Vaugondy est temporaire et alimentée par de nombreuses autres rouères et fontaines. Elle traverse Vernou en venant de Vouvray par l'Ouest, (aux Bas-Closeaux) et se jette dans la Brenne à Vernou auprès du lieudit de La Thiérrière.
La rivière de Cousse, prend sa source sur la commune de Monnaie, passe dans Vernou et sort au Sud-Est, au niveau de l'Ecomard pour se jeter dans la Brenne sur la commune de Chançay. Il reste encore trois gués bien entretenus et un lavoir sur son cours à Vernou.
Ses crues nombreuses ont laissé des souvenirs à Vernou; celle de 1856, la plus terrible est montée à plus d'un mètre au dessus du niveau du perron de l'église. On peut en voir la trace. Lassée par tout ce que cela engendrait comme catastrophes, contraintes et réparations de toutes sortes, la municipalité a décidé de construire une digue autour du village.
Les travaux durèrent de 1871 à 1877. C'est une construction très intéressante. Le bourg est enserré entre les deux bras de la digue, chaque bout arrivant au pied du coteau Est, route de la Thiérière et rue Neuve, ce qui place le village dans une sorte de nid protecteur. De plus, les axes de passages indispensables que la digue a dû traverser, sont préservés, des solives en bois empilables ont été prévues. Il suffit de les glisser dans les rainures adaptées (au bout de la rue de la République au Nord et rue Aristide Briand, avant le pont, à l'Ouest).
Le bourg de Vernou est niché entre deux coteaux de tuffeau d'une jolie couleur crème, (turonien supérieur) et assis sur une aire de tuffeau blanc (Turonien moyen)... là ou coule la Brenne multiple, qui continue d'y creuser ses lits. Les coteaux, dominent les varennes. Depuis un temps immémorial, des habitations troglodytiques ont été creusées, des caves ou des galeries qui se rejoignent et se ramifient, des puits et des cheminées, à différents niveaux, entraînant quelquefois des effondrements, (on voit alors apparaître des ouvertures béantes devenues subitement inaccessibles)... . Alors on creuse et on s'installe plus bas, et cela dure ainsi depuis toujours. Ils ont tous été les premiers lieux de vie des Vernadiens, protégés des inondations, isolés du froid. Il y a même eu un souterrain-refuge. Les coteaux de Vaugondy et de la vallée de Cousse forment deux vallées typiquement tourangelles et harmonieuses de champs, de vignes, et d'habitations troglodytiques.
Aujourd'hui, dans certaines de ces magnifiques caves creusées avec la peine des hommes on y fait des fêtes extraordinaires et insolites.
Le tuffeau de Vernou a longtemps servi de carrière pour l'extraction de la pierre. Les pierres de la Cathédrale de Tours viennent en partie des carrières de l'Etoile; elles étaient convoyées par eau, de la Cisse à la Loire.
Première richesse du village, implantée sur les riches plateaux de calcaire siliceux et de cailloux, la vigne est la principale richesse du village. On y cultive un cépage appelé "Chenin" avec lequel on produit un excellent vin blanc d'appellation Vouvray, sur 500 hectares environ.
Dans Vernou bourg, on recense au début du XIX° siècle, plus de 6000 parcelles et à Cousse et Vaugondy à peu près autant.