Vins de Vouvray


Vernou sur Brenne

Blason de Vernou-sur-Brenne
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Histoire de Vernou-sur-Brenne.
Histoire de Vernou-sur-Brenne.

"Vouvray, entre Loire, vignes et côteaux".

Le toponyme de Vernou :
Les Aulnes autrefois s'appelaient les Vernes, et c'est du lieu planté de vernes que le toponyme de Vernou est né. Les habitants s'appellent les Vernadiens.

Epoque néolithique (5000 à 2500 avant J.C) :
Portrait du premier Vernadien connu
En 1928, furent mis à jour dans le tuffeau du coteau de la Thiérière, divers ossements dont un crâne, accompagnés de cendres et d'une hache polie en roche noirâtre. Il s'agissait d'une sépulture de forme circulaire, d'un mètre de diamètre se terminant en cuvette. Le défunt était inhumé dans la position d'un homme debout, "plié en deux" la tête et les bras penchés vers le sol, la fosse ayant environ un mètre de profondeur. Malgré le crâne en très mauvais état, on a pu déterminer qu'il s'agissait d'un jeune adulte de 18 à 20 ans, de petite taille, de sexe masculin, dolichocrâne à voûte plutôt élevée, front large et orbites plutôt basses.

Période gallo-romaine :
Plusieurs sites gallo-romains (du I° au V° siècle) sont répertoriés à Vernou, quatre dans la Vallée de Cousse et un dans le bourg même appelé plus tard "Palais de Pépin le Bref".
Il y avait là un lieu de vie, un "vicus" dont le plan se dessine orienté d'Est en Ouest, approximativement à l'angle des rues Aristide Briand et de l'Officialité. C'était un domaine public romain. C'est autour de ce vicus encore existant, que le bourg de Vernou est né. Ce qu'il reste du monument a été classé à l'Inventaire des Monuments Historiques le 6 mars 1947.

Le millénaire du moyen-âge :
Le passé gallo-romain revint à l'administration mérovingienne, peut-être possédé par Pépin le Bref et donné par son petit-fils Louis le Débonnaire vers 837 à l'Archevêque de Tours, Landran Ier, un de ses missi dominici. Le domaine devient une baronnie féodale et les archevêques, barons de Vernou. Ces seigneurs relevaient directement du roi. Depuis Landran I°, jusqu'à la Révolution, les 76 archevêques de Tours, forment une liste ininterrompue de Seigneurs de la Baronnie de Vernou. Quelques enfeus mérovingiens contenant de riches bijoux ont été découverts au XIX° siècle et au XX° siècle.

Entre le XVI° et le XIX° siècles :
Cette période est mieux connue par les textes, on y décèle l'importance du Clergé, de la Noblesse et des Notables de Vernou.

La période révolutionnaire :
La Révolution prit à Vernou, petit village plutôt calme, une tournure assez frondeuse : vandalisme dans l'église, insultes envers le curé, délations en tous genres. Un jeune séminariste natif de Vernou Pierre-Louis LEPROUX, fils du boulanger, refusa de reconnaître l'abbé Suzor, prêtre "jureur" du gouvernement en place. Sur dénonciation de six citoyens, il fut arrêté en 1793, comme dangereux à la République. Il fitpartie du convoi des insermentés dirigés le mois suivant sur Bordeaux.

Le XIX° siècle :
Il fallait se doter d'une mairie et d'un conseil municipal. Dès 1826, le Conseil Municipal fait édifier des locaux communaux adaptés au besoin de l'époque., ainsi qu'un hospice, une école pour les garçons, une pour les filles, un logement pour l'instituteur, et une halle. Les travaux furent achevés en 1860 L'Hospice fonctionna jusqu'en 1943 date à laquelle il fut supprimé. Sa construction en 1826, sur les plans de l'architecte tourangeau Gustave Guérin fut terminée en 1828. Il a été conçu dans un style néo-gothique.